Eco(dé)mystificateur - Tag - Plihon2023-12-05T15:53:32+01:00urn:md5:92f308a0912e8f9013974f75b9bdc0b0DotclearC’est compliqué, l’économie !urn:md5:cbd136611631eaa0387a228513d8f9032014-10-24T10:46:00+01:00RSTMacroéconomieBanqueConférenceMonnaiePlihon<p><!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><img title="IRIS.jpg, oct. 2014" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/.IRIS_m.jpg" height="117" width="256" />J’ai déjà eu l’occasion de parler
du colloque organisé par l’IRIS sur le thème du système financier
international. Après avoir fait part de <a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Le-jour-o%C3%B9-j%E2%80%99ai-fait-fuir-Karine-Berger-et-%C3%A9nerv%C3%A9-Laurence-Parisot">mes démêlés avec de dignes
représentants</a> de ce qu’Olivier Berruyer a récemment appelé sur son blog, <a href="http://www.les-crises.fr/parisot-et-varin-nommes-administrateurs-d-edf/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29&utm_content=Netvibes">la
cacocratie</a>,<span style="mso-spacerun:yes"> </span>je voudrais revenir sur
les interventions de ceux qui m’ont paru avoir quelque chose de pertinent à
dire. Et je commencerai avec Kemal Dervis qui fut notamment ministre de
l’Economie de Turquie.</p> <p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Dans un français remarquable, le
ministre a tout d’abord analysé la situation des économies capitalistes dites
avancées qu’il a caractérisé par un état de "secular stagnation",
reprenant là une vision développée par Larry Summers pour décrire des
perspectives de croissance faible. Puis il a proposé deux pistes de réflexion
pour ébaucher des solutions. La première m’a personnellement réjoui puisqu’il a
expliqué que les inégalités de distribution des revenus, au-delà de tout
jugement éthique, sont totalement contre productives du point de vue purement
économique et qu’il fallait donc s’attaquer à ce sujet pour sortir de la crise.
La deuxième manière d’en sortir selon K.Dervis serait de réorienter l’excès
d’épargne des pays avancés vers les pays les plus pauvres. Cela permettrait, en
investissant dans les pays émergents qui ne disposent pas de suffisamment de
financement à long terme, de créer de l’emploi dans les pays développés. Là,
j’ai été beaucoup moins convaincu et surtout, je me suis demandé pourquoi
diable fallait-il absolument des capitaux étrangers pour permettre aux
pays émergents de se développer ? C’est donc la question que j’ai posée durant
le cocktail déjeunatoire au ministre, en lui parlant de création monétaire. Et
devinez quelle fut sa réponse : « Mais enfin, vous n’y pensez
pas ? Vous voulez créer de l’inflation ? » Je me suis alors
permis de lui faire remarquer que création monétaire ne rimait pas
nécessairement avec inflation, qu’il y avait des conditions préalables comme,
par exemple, l’utilisation à 100 % des capacités de production ou pas de
chômage. Il a alors mis fort aimablement fin à la conversation en m’indiquant
qu’il n’avait fait que des suggestions et que l’économie… c’était
compliqué !<span style="mso-spacerun:yes"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify">L’intervenant qui s’exprimait à
la suite de K.Dervis fut <a href="http://www.les-crises.fr/jerome-cazes/">Jérôme
Cazes</a>. Je ne le connaissais pas ce qui ne m’a pas empêché de trouver ses
propos fort intéressants. Il a notamment déploré le faible rapport qualité/prix
de la finance et s’est interrogé sur les hypothétiques mérites des banques pour
accaparer 4 points de PIB mondial en plus ces dernières années. Il a clairement
critiqué un système qui ne discrimine plus les risques et que l’on a sauvé en
déresponsabilisant les banques. Avec un sens du paradoxe remarquable, il s’est réjoui
du pessimisme ambiant, les vraies/grosses crises n’arrivant que quand tout le
monde est optimiste ! Il ne voit donc pas de krach dans un avenir proche et
pense que le système n’a pas encore atteint ses limites notamment parce qu’il
n’y a pas encore d’acteur capable de siffler la fin de la partie, le pouvoir
des États ayant nettement reculé. Pronostiquant « un nouveau cycle plus
méchant », il énumère les caractéristiques principales de ce que pourrait
être le nouveau système : limitation des très grandes banques / séparation
de la banque "ennuyeuse" (dépôt) de la banque "amusante"
(marché) / responsabilisation des dirigeants / ne pas traiter la finance comme
le reste (le secteur des biens et services par exemple) / traiter le problème
de démocratie et notamment le fait que les gens de l’intérieur [<em style="mso-bidi-font-style:normal">du système</em>] ne posent pas les bonnes
questions.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align:justify">D’autres intervenants comme D.Plihon ou J.Généreux bien que n’ayant pas
démérité, ne m’ont pas paru tenir des propos nécessitant un compte rendu, car
conformes à ce qu’ils ont pu dire ou écrire par ailleurs. Je préfère terminer
sur Nicolas Dungan, Senior Advisor à l’IRIS dont le français impeccable n’a pu
dissimuler la vacuité du propos à base de "travaillons tous ensemble"
et "mettons fin aux querelles", persuadé sans doute que le prochain
système dont il était question dans ce colloque aurait à voir avec le monde des
bisounours. Il semblait en tous les cas persuadé de l’importance de ce qu’il
avait à dire puisqu’il a cru bon, pour notre plus grand malheur, de prendre la
parole à plusieurs reprises. </p>Pourra-t-on un jour débattre sereinement de la création monétaire ?urn:md5:96281bd136fb9ce7847553778d51528c2012-03-26T19:05:00+01:00RSTMonnaieConférenceMonnaiePlihon<p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify"><img title="conference_monnaie.jpg, mar. 2012" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/.conference_monnaie_s.jpg" />Etrange journée en vérité que cette <a href="http://atterres.org/article/journ%C3%A9e-d%C3%A9tude-sur-la-cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire">journée
consacrée à la monnaie</a>, proposée par les Economistes Atterrés. Je ne m’attendais
pas nécessairement au pire – mais on l’a eu – et j’espérais le meilleur, qui
n’a été en définitive qu’entraperçu. Le pire donc, fut incarné par Henri Sterdyniak
dont les bouffonneries ont engendré quelques sourires mais dont l’attitude<span style="mso-spacerun:yes"> </span>générale fut, selon moi, <span style="mso-spacerun:yes"> </span>indigne des espérances que l’on pouvait
légitimement tirer de la présence simultanée dans un même lieu de tant
d’esprits éclairés. Le Directeur du Département économie de la mondialisation
de l'OFCE a clairement abusé de son rôle de maitre de cérémonie pour
ridiculiser d’entrée de jeu, toutes les thèses qui n’étaient pas en accord avec
<span style="mso-spacerun:yes"> </span>ce qu’il estime être la vérité en
économie. Haro donc sur les malheureux qui auront osé présenter des papiers
défendant des "absurdités" reposant par exemple sur <span style="mso-spacerun:yes"> </span>la théorie circuitiste ou le 100 % money. </p> <p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify">L’un de ceux qui en ont pris pour leur grade fut Gaël Giraud.
Sterdyniak introduisit son article en déclarant d’une manière assez méprisante
qu’il n’y avait tout simplement rien compris. Cela aurait pu me mettre du baume
au cœur n’ayant <span style="mso-spacerun:yes"> </span>personnellement pas
réussi à dépasser l’introduction du texte de Giraud. Mais je ne suis pas
polytechnicien et encore moins économiste. On aurait espéré un peu plus de
mesure de la part d’un professionnel comme Sterdyniak. Cela n’empêcha pas
Giraud d’appeler les participants à se concentrer sur ce qui les rassemblait
avec comme objectif de définir les moyens de financer la transition écologique.
Le moins que l’on puisse dire est que cet appel ne fut pas vraiment entendu. Au-delà
des aspects théoriques abordés dans les exposés, ce que je retiendrai du
premier thème sensé être débattu ("La nature de la monnaie, la création
monétaire") c’est qu’il y avait en quelque sorte deux camps. Celui des "<em style="mso-bidi-font-style:normal">gentils</em>" (représenté notamment par
Plihon et Harribey) et … les autres. <span style="mso-spacerun:yes"> </span>Gabriel Galand faisait visiblement partie de
celui des autres. Son intervention pour défendre la monnaie à garantie totale
(autrement dit, le 100 % money)<span style="mso-spacerun:yes"> </span>s’est
faite sous la pression du chronomètre – étonnamment absent pour certains – et sans
que ne lui soit donné ultérieurement la possibilité de répondre aux questions.
Etrange conception du débat de la part de Sterdyniak qui <span style="mso-spacerun:yes"> </span>assumait crânement le fait que c’était lui le
chef. Il trouva néanmoins quelqu’un à qui parler lors du second débat (ayant
théoriquement pour thème "Monnaie et dette publique").<span style="mso-spacerun:yes"> </span>Alain Grandjean
ne s’en laissa en effet pas conter et haussa le ton pour réclamer que l’on
cesse de faire référence à la magie dès que les idées présentées étaient jugées
trop iconoclastes par les gentils animateurs. Il souligna fort opportunément,
qu’alors qu’on lui avait toujours opposé l’impossibilité de faire gonfler le
bilan de la BCE pour rejeter l’idée de financer la transition écologique par
création monétaire, on venait d’y injecter d’un seul coup 1000 milliard
d’euros. Ses arguments avaient la force de l’évidence et lui ont permis
d’affirmer qu’en réalité, de l’argent il y en avait <span style="mso-spacerun:yes"> </span>partout, mais qu’il n’avait pas été possible d’imposer
au marché, des signaux prix écologiques. Cela ne suffit visiblement pas, <span style="mso-spacerun:yes"> </span>cependant, pour ébranler les convictions de la
bande à Sterdyniak.<br />La tension baissa légèrement dans l’après-midi. Les débats se firent
plus techniques, préfigurant ce que pourrait être le meilleur, dans ce type
d’évènement. Le troisième thème s’intitulait "Monnaie et crise" et
donna lieu à des interventions intéressantes. André Orléan
s’intéressa au concept de liquidité, absent selon lui de la théorie économique
classique qui n’envisage que le concept de valeur, et source de forte
instabilité pour cause d’absence d’autorégulation. Christophe Blot et Emmanuel
Carré, plus classiquement, présentèrent <span style="mso-spacerun:yes"> </span>des analyses du fonctionnement de la BCE et de
la FED et de leurs modes d’interventions dans la gestion de la crise. Enfin, la
journée fut conclue par une réflexion sur les réformes<span style="mso-spacerun:yes"> </span>du système bancaire et financier. J’ai été
particulièrement intéressé par l’intervention de Bernard Vallageas qui
développa l’idée que les fonds propres seraient en fait nuisibles aux banques
qui ne sont pas des entreprises comme les autres.<span style="mso-spacerun:yes"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify">Je n’ai bien entendu pas la prétention de faire ici la synthèse de 8
heures de discussion. Je ne peux que renvoyer à <a href="http://atterres.org/page/contributions-%C3%A0-la-journ%C3%A9e-d%C3%A9tude-cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire">la
lecture des contributions</a>. Je voudrais plutôt m’interroger pour conclure,
sur les raisons qui font que cette journée laisse un petit arrière-goût
d’amertume et de frustration à l’amateur éclairé que j’essaye d’être. Il y a
tout d’abord le principe même de ce colloque qui, initialement, devait être
réservé aux économistes patentés et qui a été finalement ouvert au grand
public. Cela crée inévitablement des décalages entre les attentes des uns et
des autres, décalages qui peuvent entrainer une certaine confusion. Il y a
ensuite bien évidemment <span style="mso-spacerun:yes"> </span>l’objet même du
colloque, la monnaie, qui est sans doute l’un des sujets les plus périlleux à
traiter notamment à cause de l’absence de consensus sur la définition de ce
qu’est la monnaie et les concepts qui s’y rattachent. Il est cependant très
étonnant de constater les divergences profondes de compréhension de certains
mécanismes monétaires. Il y aussi des phénomènes psychologiques dont la nature
m’échappe totalement et qui font, par exemple,<span style="mso-spacerun:yes">
</span>que quelqu’un comme Sterdyniak arrive à prétendre en même temps que
l’épargne est nécessaire comme préalable à l’investissement et qu’elle ne l’est
pas. Comment expliquer une contradiction aussi flagrante dans un cerveau aussi
brillant ? Enfin, il y a les arrières pensées politiques. Les principaux
animateurs des<span style="mso-spacerun:yes"> </span>Economistes Atterrés sont
dans leur très grande majorité, membres ou sympathisants d’ATTAC. Or la
création monétaire a toujours été un sujet tabou pour l’association
altermondialiste comme je l’avais <a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/La-cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire%2C-un-tabou-pour-ATTAC">déjà expliqué ici.</a> Il n’est donc pas étonnant
que les Economistes Atterrés aient les plus grandes difficultés à aborder
sereinement ce sujet.</p>Paul Jorion, sauveur du monde, bientôt nommé à la tête du FMIurn:md5:e49dc2ad8ffd51eca1bfcfd660e38a6d2011-04-19T21:25:00+01:00RSTPolémiqueBlog écoConférenceMondialisationMonnaiePlihon<p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img title="Jorion.jpg, avr. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/Jorion.jpg" />Le
suspens aura été de courte durée. On connait enfin le nom du prochain sauveur
du monde qui va remplacer DSK à la tête du FMI : c’est Paul Jorion. Après
avoir récemment laissé entendre sur son blog, qu’il était à l’origine du programme
du PS et de la proposition de F.Baroin de prime pour les salariés, le voila qui
prétend maintenant qu’il inspire les travaux<span style="">
</span>du FMI et que même si "<em style="">le
monde n’est pas en train de changer à toute allure</em>", "<em style="">son blog et ses écrits de manière général
(…) il a l’impression que ça marche</em>", "<em style="">ça a un impact</em>". </p> <p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=23393">Dans une vidéo récemment<span style=""> </span>postée sur son blog</a> , Paul Jorion dévoile
le pot aux roses. Il est lu par les grands de ce monde qui n’hésitent pas à
reprendre in extenso dans leurs rapports, ses analyses et recommandations.
Jugez-en plutôt : " <em style="">Il y a
un rapprochement très net entre ce qui est dit dans les rapports du FMI
récemment et ce qui est dit ici depuis quelques années</em>"."<em style="">Quand on voit repris un très grand nombre de
choses qui n’ont été écrites qu’à un seul endroit à ma connaissance (…), quand
on voit repris un très grand nombre d’idées qui ne se trouvent que dans un seul
livre qui s’appelle La crise du capitalisme américain publié en 2007, quand on
voit tout ça se retrouver tel quel dans un rapport récent du FMI on se dit
quand même, si on est à ma place, on se dit que les choses vont quand même dans
la bonne direction</em>."</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je
n’invente rien. Ce sont mot pour mot, les paroles prononcées par Jorion. J’ai
dénoncé à plusieurs reprises sur ce blog, l’imposture que constitue à mes yeux
ce monsieur qui nie le mécanisme de création monétaire par les banques
commerciales et qui, plus grave que délirer sur la monnaie, pratique la censure
vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme lui. Il s’est adjoint pour cela les
services d’un cerbère nommé Julien Alexandre dont les propos récents ne sont
pas faits pour me rassurer quant à l’idéologie qui anime Jorion et ses
disciples. <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=23464#comment-174138">Dans
un commentaire posté suite à la dernière vidéo</a> mise en ligne sur le blog,
le gardien zélé de l’orthodoxie jorionnesque nous explique tout le dégoût que
lui inspirent les notions de famille et de nation: "<em style="">La « famille/nation » comme valeur n’est que le prétexte du repli sur
soi et de l’expression consciente de peurs refoulées, d’autant plus si elle
s’inscrit dans une perspective revancharde. On a bien vu au début du 20ème
siècle les « beaux jours » qui s’en sont suivis</em>." Et plus loin :
"<em style="">La démocratie ne peut plus se
penser qu’au niveau mondial</em>"</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Compte
tenu de l’audience revendiquée par Jorion, de sa présence dans les médias et de
l’état misérable de l’information économique qui est diffusée au citoyen, il me
semble important de dire clairement que ce type est dangereux. <a href="http://forum.econoclaste.free.fr/read.php?2,14308,14338#msg-14338">Comme
l’a écrit Alexandre Delaigue</a> , avec qui je vais être exceptionnellement
d’accord pour une fois, misérable vermisseau que je suis : " <em style="">L'information économique a connu une lourde
régression après la crise. Le fait que le principal individu devenu célèbre
suite à la crise soit un maboul comme Jorion en est tristement significatif</em>"</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Heureusement,
Jorion n’abuse pas tout le monde et notamment pas les économistes sérieux.
C’est ce que j’ai eu la satisfaction de constater lors de la conférence
organisée par la fondation de Nicolas Hulot sur le thème comment financer
l’avenir sans creuser la dette. Au cours des débats Alain Grandjean, approuvé notamment
par Dominique Plihon, a clairement dit qu’au sujet des problématiques liées à
la monnaie, P.Jorion était totalement incompétent ! C’était suite à une
question posée par un spectateur qui demandait si, lorsque l’on n’y connaissait
rien au fonctionnement de la monnaie, il était utile de lire quelqu’un comme
Jorion. La salle est partie dans un grand éclat de rire qui m’a franchement
réjouit, avant que Grandjean ne réponde. Dans ces conditions, il sera difficile
à Jorion de revendiquer une quelconque influence dans le programme des écolos
lui qui, n’étant pas à un paradoxe près, est pourtant très proche de Corinne
Lepage. Mais bon, le FMI l’attend avec impatience. Ils n’ont pas si souvent
l’occasion de se marrer.</p>Les billets vertsurn:md5:83d64ca89f2ae02414909f85c521b77f2011-03-05T10:50:00+00:00RSTMacroéconomieConférencecréditDetteMonnaieNDAPlihon<!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img title="fondation_hulot.JPG, mar. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0; width: 165px; height: 127px;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/fondation_hulot.JPG" />Certaines idées commencent
visiblement à faire leur chemin et l’on ne peut que s’en réjouir, même si cela
ne va pas aussi vite que l’on pourrait le souhaiter. Ainsi, <a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Quand-un-repr%C3%A9sentant-%C3%A9lu-du-peuple-fran%C3%A7ais%2C-Nicolas-Dupont%E2%80%93Aignan%2C-pose-enfin-officiellement-la-question-fondamentale-%3A-la-cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire-est-elle-du-domaine-priv%C3%A9-ou-public">après Nicolas
Dupont-Aignan</a> qui fut le premier élu de la République à poser la question du
fonctionnement du système bancaire et de la création monétaire, voila que
Nicolas Hulot et sa fondation s’emparent à leur tour du sujet et se proposent
de réfléchir sur la manière de financer l’avenir, sans creuser la dette et,
rajouterai-je, sans enrichir les marchés aux dépends de la collectivité
nationale.</p> <!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Si la volonté et le courage
politiques manquent chez ceux qui nous gouvernent, les solutions existent. Ce
n’est pas faute de l’avoir répété sur ce blog. Comme l’explique le texte publié
par la fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme – j’aurais personnellement
inversé l’ordre de l’intitulé : pour l’homme et la nature – pour annoncer
la tenue <a href="http://www.fondation-nicolas-hulot.org/node/24982">d’un
séminaire de réflexion</a> sur ce sujet le 30 mars prochain, l’emprunt à la
banque centrale est une des pistes à envisager sérieusement :</p>
<blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">« <em style="">Cette pratique couramment utilisée dans le monde et notamment aux
Etats- Unis est interdite dans la zone euro depuis le traité de Maastricht. La
Banque Centrale Européenne est sortie de ce carcan pour sauver les banques puis
la Grèce. Il faut, maintenant, aller plus loin afin que les Etats européens
retrouvent les prérogatives monétaires qu’ils ont abandonnées depuis 30 ans.
Non seulement le financement octroyé par la banque centrale réduirait le coût
de la dette et assainirait les finances publiques, mais en plus l’autonomie financière
ainsi acquise face aux marchés réduirait les attaques spéculatives comme celles
qui ont eu lieu contre l’euro depuis 2010. </em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><em style="">Afin d’éviter les dérapages, cette pratique serait cantonnée à un plan
d’investissements de transition qui ferait l’objet d’un encadrement strict et
d’une évaluation continue. En première estimation, il serait nécessaire de
débloquer en France 600 milliards d’euros entre 2012 et<span style=""> </span>2020. Le choix des investissements ferait
l’objet d’un processus de concertation nationale et régionale massif afin de
mobiliser et de faire adhérer les citoyens et les acteurs sur des projets qui
font sens.</em> »</p>
</blockquote>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ce séminaire s’annonce tout à
fait intéressant avec la participation d’économistes spécialistes des questions
monétaires comme Alain Grandjean ou Dominique
Plihon. Souhaitons simplement que l’appropriation de ce sujet par une
organisation comme celle de Hulot, permette de diffuser ces idées au sein du
grand public, afin qu’un débat démocratique ait enfin lieu et qu’un jour,
soyons fous, un référendum soit organisé<span style="">
</span>pour décider si oui ou non, la création monétaire est un sujet trop
important pour être laissée aux mains des banquiers.</p>Manifeste d’un citoyen atterréurn:md5:98027198718c7abc959a9e8fcb314e5b2010-10-10T14:12:00+01:00RSTMacroéconomieConférenceEuroEuropeLordonMonnaiePlihonRégulation<p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img title="Colloque_atterres.JPG, oct. 2010" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/.Colloque_atterres_s.jpg" />J’ai donc assisté au <a href="http://www.assoeconomiepolitique.org/spip.php?article199&lang=fr">Colloque
d’économistes atterrés</a> organisé le 9 octobre par les auteurs du très
intéressant <span style=""> </span><a href="http://www.assoeconomiepolitique.org/spip.php?article140&lang=fr">manifeste
éponyme</a>. Et j’avoue que j’en suis ressorti … atterré ! Au-delà des
explications sur la crise – relativement connues maintenant –, des critiques
justifiées du système et de l’appel à envisager de nouveaux paradigmes, les
solutions proposées tournaient toutes autour du même slogan, que je résume de
manière un peu caricaturale, mais qui rend bien compte de ma frustration :
l’Europe économique ne fonctionne pas, il faut donc plus d’Europe !</p> <p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Lors de la première table ronde,
intitulée "<em style="">Régulation
financière : protéger ou désarmer les marchés</em>", André Orléan,
Roman Rancière, Frédéric Lordon ou Dominique
Plihon, entre autres, ont fait assaut de pédagogie et de talent<span style=""> </span>pour démontrer l’erreur de diagnostique
massive faite par la communauté des économistes et expliquer pourquoi les
mesures récemment mises en œuvre pour réguler la finance sont loin d’être
satisfaisantes. Comme l’a dit Lordon, on ne cherche pas, aujourd’hui, à
empêcher les crises mais à en limiter les effets. Je ne développerai pas plus
en avant ce qui a été dit au cours de ces débats, certes intéressants – et
notamment les aspects liés au rôle du régulateur – mais qui n’apportaient rien
de vraiment nouveau. <span style=""> </span>Ma méfiance a
néanmoins été mis en éveil par exemple lorsque Plihon a déclaré que nous étions
tous des citoyens européens, ou que Rancière a affirmé que la BCE – que tout le
monde s’accorde à vouloir réformer – avait les moyens de différencier son
action en fonction des pays en jouant, si j’ai bien compris, sur les conditions
de refinancement. On pourrait donc, selon lui et malgré la monnaie unique, envisager
des politiques monétaires différentes. Lorsque je lui ai demandé si il existait
de la littérature sur ce sujet qui me permettrait d’approfondir, il a reconnu
que non car le principe n’avait pas encore été vraiment étudié. A suivre donc,
spécialement dans l’optique de pouvoir contrer cet argument qui risque d’être
opposé à ceux qui critiquent la monnaie unique. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mon appréhension initiale s’est
hélas confirmée au cours de la deuxième table ronde intitulée "<em style="">Sortir du piège de la dette et de
l’austérité en Europe</em>". Après un exposé remarquable de Till van Treeck
sur les trois fausses évidences concernant le modèle de croissance allemand –
que<span style=""> </span>j’espère avoir l’occasion de publier
ultérieurement sur mon blog – les choses sérieuses ont commencé avec Pierre
Khalfa qui a annoncé la couleur : sortir de l’Euro serait
contreproductif ! Ne demandez pas pourquoi, vous ne le saurez pas. C’est,
semble-t-il le nouveau dogme que certains économistes atterrés ont l’intention
d’utiliser pour remplacer ceux actuellement en place et qu’ils critiquent,
comme la supposée efficience des marchés. Attention donc, un dogme peut en
cacher un autre !</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mais le summum de la journée a
été atteint avec Michel Devoluy qui a plaidé pour une "<em style="">planification fédératrice à l’européenne</em>"
qui serait obtenue "<em style="">en faisant
adhérer les citoyens européens à des projets collectifs</em>", comme, par
exemple, "<em style="">des services publiques
européens</em>". Et de conclure sur cette perle : "<em style="">si il y avait les volontés politiques,on
pourrait utiliser les textes actuels pour mettre en musique<span style=""> </span>préférences communautaires</em>". Mais
mon brave monsieur, elles sont où les volontés politiques ? Cela fait 50
ans maintenant qu’on les cherche, ne serait-il pas temps de passer à autre
chose ?<br />Même James Galbraith y est allé
de son couplet en recommandant que la BCE soit soumise à une politique
économique et sociale, reconnaissant par la même qu’elle n’existait pas mais
n’en concluant pas pour autant à la nécessaire remise en cause de l’Europe
actuelle et de la monnaie unique.<span style="">
</span><span style=""> </span><span style=""> </span><span style=""> <br /></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je n’ai donc pas hésité une
seconde, lorsque le micro m’a été tendu, à interpeller les orateurs en leur
rappelant qu’à l’origine la monnaie européenne devait être commune et non
unique, que la zone euro n’était pas une zone monétaire optimale au sens des
économistes et que je ne comprenais pas, qu’ayant posé le bon
diagnostique, ils n’en tirent pas les bonnes conclusions, à savoir que la monnaie
unique nous tuait. Les réponses de ceux qui ont bien voulu en apporter se sont
limitées à affirmer que la sortie de l’Europe n’était pas à l’ordre du jour.
Dialogue de sourds ! A se demander si ils avaient bien lu le fameux
manifeste jusqu’au bout. Sa conclusion est pourtant claire : "<em style="">la refondation de l’Union européenne passera
elle aussi au début par un accord entre quelques pays désireux d’explorer des
voies alternatives</em>. (…) <em style="">Des
gouvernements nationaux prendront des décisions innovantes</em>." C’est
bien, littéralement, un appel à sortir du cadre de l’Europe actuelle, à faire
sécession ! <span style=""> </span> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">N’étant pas très réceptif aux
problématiques écologistes, je passe rapidement sur la troisième table ronde
"<em style="">Croissance, emploi, consommation,
écologie, solidarités… : quelle économie pour quelles finalités ?</em>"
qui a quand même vu Geneviève Azan s’enthousiasmer sur la "<em style="">grandeur de l’Europe" </em>et sur<em style=""> "l’honneur de l’Europe</em>" et au
cours de laquelle j’ai pu constater que les positions étaient loin d’être
communes chez les atterrés, sur les questions liées à la croissance.<br />A noter l’intervention de
Jean-Paul Moatti, économiste de la santé. Il a montré comment la crise actuelle
remettait en cause les maigres progrès achevés dans le monde ces dernières
années comme, par exemple, les succès dans la lutte contre la malaria au
Rwanda. <span style=""> </span></p>La création monétaire, un tabou pour ATTAC ?urn:md5:2dc8109686ad2b3657d27461fc9ca1162010-09-29T18:36:00+01:00RSTPolitiqueLordonMaurice AllaisMonnaiePlihon<!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img title="ATTAC_-_Monnaie.JPG, sept. 2010" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0; width: 139px; height: 173px;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/.ATTAC_-_Monnaie_s.jpg" />Je me suis posé pendant très
longtemps la question de savoir pourquoi, l’association altermondialiste ATTAC
n’avait pas fait de la monnaie un de ses thèmes de prédilection. Son objectif
principal étant l’éducation populaire notamment en économie, il m’aurait paru
naturel qu’elle s’empare d’un sujet d’une telle importance. Et pourtant, en
dehors d’initiatives locales, la monnaie et plus particulièrement la création
monétaire, n’ont jamais été considérés comme des sujets méritant d’être traités
de façon systématique et de devenir l’un des thèmes majeurs sur lesquels
l’association pouvait faire campagne. J’en restais donc tout à fait surpris
jusqu’à que ce que, très récemment, je trouve enfin une explication plausible à
cette situation paradoxale.<span style=""> </span></p> <!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Cette situation était d’autant
plus paradoxale que, Dominique Plihon, président
du conseil scientifique de l'association, est aussi l’auteur de livres très
bien fait sur la monnaie et <a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/Quelle-politique-de-taux-de-change-pour-d%C3%A9sintoxiquer-l%E2%80%99Euro%2C-monnaie-dop%C3%A9e-aux-st%C3%A9ro%C3%AFdes">les taux de change</a>. On pourrait aussi citer
Jean-Marie Harribey qui fut co-président d’ATTAC et qui, dans u<a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/02/04/Monnaie-et-vie-%C3%A9ternelle">n entretien
accordé à Pascale Fourier</a> déclarait : « <em style="">La monnaie est une question centrale dans la
vie économique moderne. C'est une question centrale dans la théorie économique</em>
». L’absence de la monnaie dans les thèmes majeurs d’ATTAC ne pouvait donc
provenir d’une méconnaissance du sujet de la part de ses responsables. Il y
avait donc une autre explication.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Cette explication, c’est,
étonnamment, grâce à Jean Peyrelevade que je l’ai trouvée. Dans <a href="http://peyrelevade.blog.lemonde.fr/2010/09/08/critique-dun-prix-nobel">un
article paru sur son blog</a>, dans lequel il avait décidé de se payer Maurice
Allais, il en profitait aussi pour débiter une série d’âneries au sujet de l’association
altermondialiste. <a href="http://peyrelevade.blog.lemonde.fr/2010/09/08/critique-dun-prix-nobel/#comment-2531">Un
commentateur du nom de Sam</a> a remis les choses en ordre et, ce faisant à
donné l’explication que je cherchais et dont je vous livre l’essentiel ci-après.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><em style=""><blockquote><p>(…) « Plus étonnant au demeurant mais néanmoins véridique et en
fait aisément compréhensible, ATTAC France, à ce jour, n’a encore jamais pris
position pour une appropriation (ou supposée “ré-appropriation”) par l’État de
l’intégralité du pouvoir de création monétaire. Ça n’étonnera que ceux qui ont
oublié que le marxisme, en définitive, honnit l’État et aspire à sa
destruction… Naturellement, une très grande partie des membres de cette
association est de tendance marxiste et, même, une bonne part d’entre eux est
plus clairement et directement libertaire. Bref, il faut tenir compte d’une
position qui hait l’État, ne lui fera jamais confiance et ne rêve même pas de
pouvoir un jour suffisamment contrôler ses institutions pour accepter de lui
confier un tel concentré de pouvoir, le contrôle de la création monétaire. A un
réseau 100% “public” de mutuelles autogérées, là, faut voir… On peut dire la
même chose notamment de Frédéric Lordon, cité plus haut — il n’est pas membre d’ATTAC,
que je sache, même s’il a fort logiquement des accointances politiques et
intellectuelles avec certaines de ses élites.<br />Libertaires, je disais : à noter que c’est justement le cas de la
deuxième génération de directions, depuis 2006, la première génération ayant
été, disons, républicaine. Imaginant l’impossible consensus, on comprendra
peut-être mieux pourquoi, durant la première période, la question de la
création monétaire est restée un point complètement absent des analyses
commises par “les altermondialistes”. » (…)</p>
</blockquote></em></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Il me semble que c’est resté
« <em style="">un point complètement absent des
analyses commises par “les altermondialistes”</em> » encore de nos
jours !</p>
<span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman";"><span style=""> </span></span><!--[if gte mso 9]><xml>
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<![endif]-->Quelle politique de taux de change pour désintoxiquer l’Euro, monnaie dopée aux stéroïdes ?urn:md5:dd546e3dac085f83a930af2f454a0c2a2009-11-03T19:27:00+00:00RSTNotes de lectureEuroFlashNatixisMonnaiePlihon<link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRMI%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img title="Les_taux_de_change.gif, nov. 2009" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/Les_taux_de_change.gif" />S’il y a bien un domaine
mystérieux qui s’offre à l’exploration de l’économiste amateur, c’est celui des
taux de change. Que n’entend on pas dire à ce sujet tous les jours, soit pour
reprocher à certaines monnaies d’être sous-évaluées et à d’autres d’être
surévaluées, ou encore pour <a href="http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2009/09/23/le-sadomasochisme-monetaire-europeen.html">accuser
la BCE de ne pas faire correctement son travail</a>. Comme l’écrit l’économiste
<st1:personname>Dominique</st1:personname> Plihon : "<em>Rarement variable économique n’a eu une
telle valeur symbolique et n’a autant attiré l’attention</em>". Le problème
devient d’autant plus crucial aujourd’hui, que beaucoup nous prédisent le pire
avec un euro qui s’apprécie trop vis-à-vis du dollar, du yuan ou de la livre
sterling. Mais pourquoi une monnaie forte est-elle apparemment un
handicap ? Est-ce toujours le cas ? Intuitivement, on pourrait d’ailleurs
raisonnablement être amené à croire que ce pourrait être un avantage. Que
peut-on, en théorie, faire pour influencer les taux de change ? Quels sont les
moyens d’action ? C’est ce que nous allons essayer de voir en nous
appuyant largement sur le livre de D.Plihon intitulé … « <a href="http://livre.fnac.com/a1864811/Dominique-Plihon-Les-taux-de-change?OrderInSession=1&Mn=-1&SID=98971b8e-5efa-ac77-c5ec-7d2dd74e8a4e&Origin=fnac_google&Ra=-1&To=0&Nu=1&UID=0D0653BB9-B59B-8612-077A-29B0C1A2D106&Fr=0">Les
taux de change</a> ».</p> <link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRMI%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br />L’explosion du marché des changes </strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mesurant les prix des monnaies
nationales les unes par rapport aux autres, le taux de change est au centre des
relations internationales. Dans le passé, des pays comme l’Allemagne ou le
Japon, et plus récemment la Chine, ont utilisé leur monnaie pour bâtir leur
puissance industrielle. Nous ne nous attarderons pas ici sur le fonctionnement
pratique du marché des changes où se vendent et s’achètent les monnaies, sinon
pour en donner ses principales caractéristiques : c’est le plus important
des marchés qui apparaît aussi comme le plus parfait ; c’est d’abord un
marché interbancaire ; c’est avant tout un marché du risque<strong><sup><a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/#_edn1" name="_ednref1" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[i]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></a></sup></strong> et enfin
c’est un marché aux mains d’un nombre limité d’acteurs. De l’équilibre de ce
marché, dépend pour une bonne part, le bon fonctionnement de l’économie
mondiale.<br />La dimension du marché des
changes a littéralement explosé au cours des années récentes. Aujourd’hui,
l’essentiel des opérations de change est la contrepartie d’opérations
financières et de mouvements internationaux de capitaux dont l’importance est
devenue prépondérante dans les échanges entre pays. Tout cela ne rend que plus
nécessaire la bonne compréhension des mécanismes en jeu à travers une ou des
théories dont on attend qu’elles collent au mieux à la réalité afin de nous
permettre d’avoir les moyens d’agir sur cette même réalité. Et comme souvent,
en économie, ce n’est pas gagné d’avance car "<em>aucune théorie actuelle n’est en mesure de prévoir l’évolution des
changes, à court terme du moins ; les théories courent après les taux de
change et ne parviennent pas à bien anticiper leur évolution</em>"<o:p><br /> </o:p><br /><strong>Des théories défaillantes</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Qu’elles sont-elles ces
théories ? Elaborées dans un contexte de parités fixes et de croissance
rapide du commerce international, les premières théories font des échanges internationaux
de biens et services et de leurs prix, les principaux déterminants des taux de
change<strong><sup><a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/#_edn2" name="_ednref2" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[ii]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></a></sup></strong>. L’une des
principales limites de ces analyses est que celles-ci sous-estiment le rôle des
facteurs financiers. Actuellement, les opérations financières induisent un
volume d’échanges de devises beaucoup plus important que les transactions
courantes. Avec le développement des mouvements de capitaux et la
généralisation des changes flottants au début des années 70, un second groupe
de théories a mis l’accent sur le rôle explicatif des facteurs financiers.<strong><sup><a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/#_edn3" name="_ednref3" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[iii]</span></strong></span></span></span></a></sup></strong><br />Comme nous l’avons dit
précédemment, la principale caractéristique commune de toutes ces théories est
leur incapacité à prévoir correctement l’évolution des taux de change à court
terme. Plus généralement, il apparaît qu’à la suite du processus de
libéralisation et de globalisation financière, l’instabilité financière résulte
désormais d’interactions perverses et systémiques entre les différents marchés
d’actif. C’est dans ce contexte que l’on peut s’interroger sur la nécessité
pour les autorités d’intervenir et sur la manière dont elles pourraient le
faire. Mais avant cela essayons de voir les avantages et les inconvénients
d’une monnaie dite forte ou d’une monnaie dite faible.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Monnaie faible, monnaie forte</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Assez étonnamment, D.Plihon ne
traite formellement que de ce qu’il nomme "<em>le cercle vertueux de la monnaie forte</em>" qui favorise la
désinflation importée, améliore les termes de l’échange et le solde commercial
à court terme et accroît les profits des entreprises grâce au moindre coût des
inputs importés. Il prend néanmoins bien soin de souligner que "<em>ces deux derniers effets favorables n’ont
lieu que si la dégradation de la compétitivité-prix a un effet limité sur les
parts de marché des entreprise</em>". Et c’est bien là le problème de
l’euro fort, comme le souligne par exemple Patrick Artus dans le <a href="http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=49336">Special Report n°305 de
Natixis </a>: "<em>la perte de
compétitivité-prix due à l’appréciation de l’euro est une très mauvaise idée
puisqu’elle détruit la possibilité d’aider l’économie de la Zone euro par le
commerce extérieur et elle amplifie la désindustrialisation de la Zone,
c'est-à-dire la destruction d’emplois qualifiés.</em>"<br />Les avantages d’une monnaie
faible apparaissent clairement par ailleurs, avec les exemples de l’Allemagne
et du Japon. Ces deux pays ont développé leurs industries grâce, dans un
premier temps, à une politique systématique de sous-évaluation, pour, dans un
deuxième temps, se doter d’une monnaie forte s’appuyant sur une spécialisation
industrielle fondée sur des avantages hors-coûts importants. On voit ainsi que
des stratégies de change différentes doivent accompagner le processus d’industrialisation
d’un pays, en fonction des étapes de son développement. Mais les politiques
menées par l’Allemagne et le Japon l’ont été dans des contextes très différents
de celui d’aujourd’hui où "<em>l’immense
potentiel déstabilisateur des mouvements de capitaux spéculatifs, obéissant à
une logique d’anticipations autoréalisatrices, rend désormais impossible la
défense des parités fixes par les autorités monétaires</em>". A l’opposé
des changes fixes, le régime des<span> </span>changes
flottants a été un échec. La raison principale, selon Plihon qui cite Aglietta,
tient "<em>à la nature de bien public de
la monnaie, liée au caractère indivisible de la communauté de paiements dont
elle est le fondement</em>"<strong><sup><a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/#_edn4" name="_ednref4" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[iv]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></a></sup></strong> <o:p><br /> </o:p><br /><strong>Que faire ?</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Nous en arrivons finalement aux
instruments dont disposent les autorités monétaires nationales pour réguler –
ou<span> </span>tenter de réguler – les taux de
change. Ils sont au nombre de trois et leur importance respective varie
beaucoup en fonction des époques et du contexte. Il y a d’abord le contrôle des
changes<sup><a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/#_edn5" name="_ednref5" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[v]</span></strong></span><!--[endif]--></span></strong></span></a></sup>. Il y a ensuite
les modifications de parité au travers notamment de la dévaluation dont
l’efficacité dépend de tellement de conditions préalables que ses chances de
succès sont aléatoires<strong><sup><a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/#_edn6" name="_ednref6" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[vi]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></a></sup></strong>. Enfin,
les banques centrales peuvent intervenir sur le marché en achetant ou en
vendant des devises, en pratiquant des interventions stérilisées (sans effet
sur la masse monétaire) et en agissant sur les taux d’intérêt, complément
indispensable des interventions sur le marché des changes.<o:p> <br /></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Une question légitime vient alors
à l’esprit, qui a toujours fait l’objet d’un vaste débat : en supposant
que les interventions des autorités monétaires soient nécessaires, sont-elles
efficaces ? En particulier, si Jean-Claude Trichet décidait enfin
d’écouter les <a href="http://www.debout-la-republique.fr/L-euro-cher-tombeau-de-l-economie.html">nombreuses
voix qui s’élèvent</a> lui demandant d’intervenir, que pourrait-il faire ?
Selon Patrick Artus, "<em>Baisser
davantage les taux d’intérêt n’est pas une solution, d’abord parce que la marge
de manœuvre restante est très petite</em>", et "<em>parce que l’euro n’est pas une monnaie d’emprunt sur laquelle se
construisent les carry trades même lorsque les taux d’intérêt sur l’euro sont
très bas. Il ne reste alors comme solution que l’accumulation par la BCE de
réserves de change en dollars, sans stérilisation de l’accumulation de réserves</em>"<strong><sup><a href="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/11/03/#_edn7" name="_ednref7" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[vii]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></a></sup></strong>. Mais
Artus ne croit pas que la BCE accepte de passer à une politique monétaire aussi
expansionniste.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ce n’est pas exactement la
position défendue par <a href="http://contreinfo.info/prnart.php3?id_article=2854">Willem Buiter dans le
Financial Times</a> même si l’analyse initiale est la même : "<em>L’euro est devenu une monnaie dopée aux
stéroïdes</em>" et cela "<em>nuit
aux exportations et aux secteurs soumis à la concurrence des importations. Le
chômage et les capacités excédentaires continuent d’augmenter</em>." Accusant
ni plus ni moins la BCE d’agir en violation de son mandat, avec sa politique
monétaire trop restrictive et ses réactions dissymétriques face à l’inflation
et la déflation, il préconise lui, contrairement à Artus, de réduire le taux
directeur et avoue son scepticisme "<em>quant
à l’efficacité des interventions sur le marché des changes dans un monde où les
capitaux internationaux ont un haut degré de mobilité</em>". Pour que cette
intervention ait une chance de succès, il faudrait qu’elle soit coordonnée, or les
intérêts des USA, de la Chine et de l’Angleterre ne plaident pas en faveur
d’une dépréciation de l’euro. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">On le voit, si tout le monde ou
presque s’accorde à dire que Monsieur Trichet ne fait pas correctement son
travail, personne ne possède la solution miracle. Visiblement, il ne nous reste
donc plus qu’à prier pour éviter le pire !</p>
<div><!--[if !supportEndnotes]--><br clear="all">
<hr align="left" size="1" width="33%">
<!--[endif]-->
<div id="edn1">
<p class="MsoEndnoteText"><strong><sup><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[i]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></sup></strong> <!--[endif]--><!--[endif]--><em>On peut considérer que ce risque est géré de deux
manières :<br /><span>-<span style=""> </span></span>par la
spéculation qui assure la liquidité mais qui
a un rôle déstabilisant en période de crise.</em><br style="font-style: italic;"><em>-
par les arbitrages qui visent à réaliser un profit en
tirant parti des différences momentanées de cours et de taux d’intérêts et qui
sont essentiels car ils tendent à éliminer les déséquilibres.</em><o:p> <br /></o:p></p>
</div>
<div id="edn2">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-indent: -9pt;"><strong><sup><span> <span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style=""> [ii]</span></strong></span></span></span> </span></sup></strong><em>Il y a deux théories qui font reposer la détermination du change par les biens et services. La plus répandue fait reposer
l’explication sur la situation de la balance des paiements : les achats et
ventes des monnaies les unes contre les autres résultent des opérations sur
biens, services et actifs financiers entre pays. Il existe donc un lien étroit
entre l’évolution des taux de change et celle des balances des paiements qui
enregistrent l’ensemble des opérations. L’autre approche de référence est la
théorie de la parité du pouvoir d’achat qui fait dépendre les taux de change
des prix relatifs entre pays.</em><o:p> <br /></o:p></p>
</div>
<div id="edn3">
<p class="MsoEndnoteText"><strong><sup><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[iii]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></sup></strong> <!--[endif]--><!--[endif]--><em>L’analyse des déterminants financiers des taux de
change a fait l’objet de deux types d’approches théoriques :<br /><span>-<span style="">
</span></span>les analyses qui
montrent l’influence des variables monétaires et financières : le modèle
monétaire à prix flexibles ; les modèles de choix de portefeuille ;
la théorie de l’efficience des marchés</em><br style="font-style: italic;"><em>-<span style="">
</span></em>les analyses qui
cherchent à expliquer l’instabilité des taux de change : les modèles de
« surréaction » des taux de change et de « bulles
rationnelles » ; les approches en termes de mimétisme et
d’hétérogénéité des comportements ; les modèles de crises de change.<o:p> <br /></o:p></p>
</div>
<div id="edn4">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-indent: -9pt;"><strong><sup><span> <span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[iv]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></span></sup></strong> <em>Il y a
donc une incapacité des marchés à gérer seuls l’échange des monnaies entre
elles. L’intervention des autorités monétaires et la fixation de règles dans le
cadre d’un système monétaire organisé sont une nécessité car les monnaies ne
peuvent être ni produites ni échangées entre elles de manière concurrentielle.</em><o:p> <br /></o:p></p>
</div>
<div id="edn5">
<p class="MsoEndnoteText"><strong><sup><span><span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[v]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></span> </sup></strong><em>Qui a
par exemple permis à la Malaisie de ne pas être déstabilisée par la spéculation
dans les années 98-99</em><strong><o:p> <br /></o:p></strong></p>
</div>
<div id="edn6">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-indent: -9pt;"><strong><sup><span> <span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style="">[vi]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></span> </sup></strong><em>L’échec
des dévaluations du franc en 81 et 82 provient largement du fait que
l’industrie française n’a pas été capable d’accroître son offre en produisant
les chaines hi-fi et les magnétoscopes que les consommateurs demandaient.</em><strong><o:p><em> </em><br /></o:p></strong></p>
</div>
<div id="edn7">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-indent: -9pt;"><strong><sup><span> <span class="MsoEndnoteReference"><span><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoEndnoteReference"><strong><span style=""> [vii]</span></strong></span><!--[endif]--></span></span></span></sup></strong> <em>On
sait qu’il ne faut pas qu’il y ait stérilisation, c'est-à-dire qu’il faut que
l’accumulation de réserves conduise à la création monétaire, pour obtenir un
effet durable sur le taux de change</em></p>
</div>
</div>Qui détient la dette de l’Etat français ?urn:md5:f243156bb9b54605a374ab2862bb6b3c2009-05-28T20:30:00+01:00RSTMacroéconomieAJHDettePlihon<p><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRMI%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img title="Dette_2.jpg, mai 2009" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="" src="http://ecodemystificateur.blog.free.fr/public/blowup-images/Images/.Dette_2_s.jpg" />Lorsque j’ai entamé mon
initiation aux douces subtilités de l’Economie, l’une des premières tâches à
laquelle je me suis attelé, fut d’essayer de fixer définitivement dans mon
esprit quelques ordres de grandeur significatifs pour les variables
macroéconomiques le plus souvent utilisées telles que le PIB, le budget de
l’Etat ou le déficit public, pour ne citer que les principales. C’est ainsi que
j’ai été amené tout naturellement à m’intéresser à la dette de la France et à
réaliser, à ma grande surprise, que les économistes n’avaient visiblement pas
toujours les idées claires sur ce sujet, spécialement quand il s’agit d’essayer
de répondre à la question : à qui profite le "<a href="http://www.yvesmichel.org/admin/espace-economie-alternative/la-dette-publique-une-affaire-rentable">crime</a>"?
</p> <link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRMI%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml>
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<![endif]--><!--[if gte mso 10]>
<![endif]-->
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Au 30 avril 2009,<span> </span>le total de la dette négociable de l’Etat
français était d’un peu moins de <a href="http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/dette_etat_24/principaux_chiffres_70/encours_detaille_dette_negociable_159/index.html">1 075
milliards d’euros</a>, si j’en crois l’Agence France Trésor qui gère cette
dette. Précisons que nous ne parlons ici que de la dette de l’Etat, hors
administrations publiques locales et de Sécurité sociale (la dette publique de
la France s’élève au total à environ <a href="http://www.usinenouvelle.com/article/la-dette-publique-de-la-france-a-pres-de-1-330-milliards-d-euros.161695">1 330
milliards d’euros</a>). Comme indiqué <a href="http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/dette_etat_24/principaux_chiffres_70/qui_detient_dette_etat_163/index.html">sur
le site de l’agence</a>, le pourcentage des titres détenus par des
non-résidents était d’un peu plus de 54% en août 2005 et a atteint plus de 65 %
en décembre 2008. Il y a selon moi, deux manières d’analyser la situation. On
peut, d’un côté, se réjouir en constatant que la situation économique de la France
inspire de la confiance au reste du monde puisque celui-ci n’hésite pas à lui
prêter de l’argent. D’un autre côté, on peut aussi s’inquiéter sérieusement du
fait que notre indépendance<span> </span>peut se
trouver menacée par cette position fortement débitrice vis-à-vis de
l’extérieur.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Quelle que soit l’attitude que
l’on choisit d’adopter, il convient de le faire en ayant une vision juste de la
situation. Or, comme j’ai pu le constater, ce n’est pas le cas de tous les
économistes, certains défendant des théories basées sur des chiffres erronés.
Cela devient tout à fait préjudiciable dans le cas de Michel Musolino par
exemple,<span> </span>auteur du livre "<a href="http://livre.fnac.com/a1927626/Michel-Musolino-L-economie-pour-les-nuls">L'économie
pour les nuls</a> ", dont l’objectif est d’instruire le profane et qui, nous
explique que la situation n’est pas si grave que cela puisque, d’après lui, «
(…) <em>les créditeurs de la France
sont essentiellement des… Français </em>» ! Pour appuyer cette brillante
démonstration il indique que « <em>les
non-résidents ne détiennent que 17 % de la dette</em> ». Le livre ayant été
publié en 2007, il aurait du prendre en compte 60 %<span> </span>et non 17 % ! C’est un peu embêtant tout
de même de se tromper aussi <span> </span>largement. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Hélas, même des économistes plus
sérieux, comme <st1:personname>Dominique</st1:personname> Plihon ne sont pas à
l’abri de ce genre de mésaventure. Ainsi dans son ouvrage, remarquable au
demeurant, "<a href="http://livre.fnac.com/a2063658/Dominique-Plihon-La-monnaie-et-ses-mecanismes">La
monnaie et ses mécanismes</a> ", indique-t-il que « <em>(…) de 20 % <span> </span>à 30 % de la dette publique
française est détenue par des non-résidents </em>». A la différence de
Musolino, il n’en tire pas de conclusion particulière. Quitte à apparaitre trop
indulgent avec lui, signalons pour sa défense, que son livre a été réédité
plusieurs fois et que tous les chiffres n’ont visiblement pas été remis à jour.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ce n’est pas la première fois que
je constate les libertés prises avec les chiffres par les économistes, certes
pas toujours volontairement. Cela ne peut que nous inciter à la plus grande
prudence face aux discours un peu trop simplistes tenus par ceux qui se réfugient
derrière l’évidence … des chiffres ! Et d’ailleurs, je vais m’appliquer ce
principe de prudence à moi-même en n’écartant pas la possibilité que, malgré
mes efforts, je n’ai rien compris et que c’est moi qui ai tort et non les
spécialistes cités ci-dessus …. J’espère que si c’est le cas, une âme
charitable éclairera ma lanterne.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><ins><strong>Note </strong></ins></p>
<blockquote><p>Pour approfondir sur le sujet de
la dette, je ne peux que vous recommander, une fois de plus, l’ouvrage d’ André-Jacques
Holbecq et Philippe Derudder : <span> </span><span class="MsoHyperlink"><a href="http://www.yvesmichel.org/admin/espace-economie-alternative/la-dette-publique-une-affaire-rentable">La
dette publique, une affaire rentable</a></span></p>
</blockquote>De l’utilité des blogs économiques francophones dans la diffusion de la culture économique chez le bon peuple de Franceurn:md5:4117fca5828ead896700a4af6c1b1d672009-01-23T17:17:00+00:00RSTPolémique@siAJHAlternatives EconomiquesBlog écoJ.GénéreuxLordonMarianneMonnaiePlihon<span><br />A
partir de l’analyse critique du contenu et du fonctionnement du <a href="http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/">blog d’ éconoclaste</a>, je me
propose de montrer que si, comme beaucoup le font (<a href="http://www.marianne2.fr/Ne-tirez-pas-sur-l-economiste-%21_a91578.html">ici</a>
sur Marianne2 et <a href="http://alternatives-economiques.fr/sexe--drogue----et-economie--pas-de-sujet-tabou-pour-les-economistes--par-alexandre-delaigue-et-stephane-menia_fr_art_799_40627.html">là</a>
sur Alternatives Economiques), on le considère comme une référence en matière
de blog économique francophone, on comprend mieux pourquoi on pourra, pendant
longtemps encore, reprocher aux français leur manque de culture dans ce domaine.
</span> <link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRMI%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml>
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</xml><![endif]--><!--[if !mso]>
<![endif]--><!--[if gte mso 10]>
<![endif]--><span>Il
y a seulement quelques mois, une telle entreprise m’aurait paru d’une
inconcevable témérité et vouée à subir le plus ridicule des échecs. S’attaquer
à des "économistes", qui plus est, des stars de la blogosphère selon
les propres termes de S.Ménia. Quelle audace ou quelle inconscience !</span>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Mais
depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et les vedettes de l’économie-spectacle
me sont apparues pour ce qu’elles sont réellement : de simples blogueurs
en mal de célébrité. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Avant
de continuer, je dois vous faire un aveu : je vais en profiter pour me
venger, ce qui ne procède pas de la charité chrétienne j’en conviens, mais
constitue une étape primordiale dans la thérapie que j’ai entreprise. Car je
dois me reconstruire après l’humiliation ressentie lors de mon passage sur leur
blog l’été dernier. Dans un élan empli d’une grande naïveté, je m’étais
aventuré à demander sur le forum leur opinion sur un livre ("<a href="http://livre.fnac.com/a2239670/Andre-Jacques-Holbecq-La-dette-publique-une-affaire-rentable">La
dette publique, une affaire rentable</a>")<span>
</span>pour profiter de l’expertise de ceux que je croyais en mission sur
Internet afin de réconcilier les ignares comme moi avec l’économie. Leur slogan
n’est-il pas : "<em>L’économie pour les nuls et les autres</em>" ? <span> </span>Ne revendiquent-ils pas, je cite,<em>"(…) pouvoir
contribuer modestement à la culture économique des citoyens qui se perdront un
jour chez nous (…)</em>". Grave erreur, en vérité car là n’est absolument pas
(ou plus ?) leur vocation. Comme l’a écrit S.Ménia dans un post rageur :
"<em>Et non, ceci n'est pas un site participatif, on se fout des
citoyens</em>"</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Le
débat sur le livre centré sur la création monétaire a vite tourné au lynchage,
A.Delaigue descendant le bouquin en flamme sans même l’avoir lu et S.Ménia me
menaçant en permanence de censure au prétexte que je ne comprenais pas assez
vite. Résultat des courses, j’ai été prié de vider les lieux comme un vulgaire
troll et le sujet a été entièrement supprimé bien qu’il ait battu tous les
records d’audience (voir en annexe ci-dessous une partie du forum sauvegardé.) Au-delà de la question du mépris que cela représente pour
tous ceux qui avaient participé au débat, on peut légitimement s’interroger sur
leur conception de la liberté d’expression…</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>J’ai
signalé plus haut que leur vocation avait peut-être changée au cours du temps. C’est
"Schumpeter" sur <a href="http://www.marianne2.fr/Ne-tirez-pas-sur-l-economiste-%21_a91578.html">Marianne2.fr</a>
(commentaire n° 30) qui tente d’expliquer ce qui a mal tourné chez eux:
"<em>(…) il est regrettable que leur blog se soit éloigné de son objectif
premier à savoir apporter les bases de l'économie à ceux qui s'intéressent à
cette discipline qui compte presque autant d'écoles de pensée que
d'économistes. Il y a qq années, leur blog était uniquement alimenté de
critiques de livres sans véhémence, tjs avec tact et de définitions de termes
économiques. Mais le succès faisant tourner la tête (c'est humain après tout),
ils se sont mis à être plus virulents dans leurs critiques, en sont venus à des
attaques personnelles</em>."</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Car
en fin de compte, on se rend rapidement compte que les blogs comme celui
d’éconoclaste ne sont pas fait pour expliquer l'économie et ses phénomènes au
péquin moyen. Ils sont faits par des "économistes" pour des
"économistes" avec un but précis : acquérir une certaine
notoriété. Les empêcheurs de discuter en rond ne sont pas les bienvenus. C’est
naturellement leur droit le plus strict mais alors qu’ils ne revendiquent pas,
comme le fait S.Ménia de faire, je cite, de "l<em>’économie vulgarisée</em>". </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Les
nombreuses performances médiatiques récentes de nos deux compères sont là pour
attester que le seul et unique but recherché par ces messieurs est la
célébrité. En toute théorie, il n’y a assurément aucun mal à cela, je vous
l’accorde. Je dis en toute théorie car dans la pratique, cela les amène
visiblement à ne pas être très regardant sur les moyens et à faire abstraction
d’un minimum de professionnalisme. Ainsi, A.Delaigue n’a visiblement pas hésité
une seconde à accepter l’invitation de l’émission Arrêts sur Image consacré à
un film sur la création monétaire circulant sur Internet alors que, comme il
l’avoue lui-même, il n’y connaît rien. Je cite : "J<em>'aimerai savoir
pourquoi un sujet aussi ennuyeux que la monnaie suscite ce genre de délires. Je
crois que je mourrais ignorant.</em>" S.Ménia, lui, reconnaît participer à des
émissions de radio sans en connaître le thème exact. <a href="http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2008/11/09/1451-passage-france-inter#co">Et
il trouve cela très drôle</a>.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Et
par pitié, que l’on nous évite, pour seule réponse à ce questionnement
légitime, les jérémiades paranoïaques du genre "<em>Avez-vous
lu ce putain de site que nous maintenons depuis 10 ans ?</em>" utilisé lors
d’une réponse à un commentateur critique et qui ne justifie strictement rien.
Personne ne les oblige à faire ce qu’ils font. Ou encore les justifications du
type "Qui parlait de Krugman à tout le
monde il y a dix ans ? " Je m’en cogne un peu de Krugman, moi monsieur. Je
suis français, moi monsieur. Il n’y a donc pas d’économistes dignes de ce nom
en France ? Justement parlons en des Français.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Les
éconoclastes <a href="http://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=18&Itemid=2&codenote=12">n’ont
pas aimé</a> (sacrilège suprême !) L’illusion Economique d’Emmanuel Todd
qui, prennent-ils la peine de préciser, n’est pas économiste de formation et
surtout, qui est un paresseux. Ce que l’on retiendra surtout de la critique du
sieur Stéphane, c’est qu’il n’a tout simplement rien compris au bouquin. Et
plutôt que de faire l’effort intellectuel d’assimiler le propos pour en faire
une critique constructive, il rejette l’ensemble, du ton dédaigneux qui est le
sien, car enfin, rendez-vous compte, ce Todd, il n’est même pas économiste …. Mais
ils flinguent aussi des gens comme <a href="http://econo.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=18&Itemid=2&codenote=73">J.Sapir </a>dont,
disent-ils, "<em>l'aveuglement idéologique est tel qu'il en vient à sombrer
dans les plus complètes aberration </em>". Et pas une note sur J.Généreux,
D.Plihon ou J.L.Gréau quand certains comme D.Cohen ont eu droit à 5 ou 6
chroniques. Cherchez l’erreur ….<span> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>A
leur crédit, je dois cependant leur reconnaître une certaine lucidité. Ainsi
cet été, après m’avoir très rapidement traité de farfelu au prétexte que je ne
comprenais pas assez vite, reproché de chercher à faire de la promo (en plein
mois d’août ?), conseillé d’étudier l’économie du Zim</span><st1:personname><span>bab</span></st1:personname><span>we et autres amabilités, A.Delaigue a<span>
</span>tenu a rappelé<span> </span>qu'il n'y
avait<span> </span>"<em>que deux personnes qui ont
le droit d'être désagréables sur ce forum, c'est SM et moi</em>" Et effectivement,
ils ne s’en privent pas ! Pour la petite histoire, j’ai moyennement<span> </span>apprécié le smiley "doigt
d’honneur" dont m’a gratifié S.Ménia (voir ci-dessous en annexe la capture d'écran).
Cela fait visiblement partie de sa panoplie<span>
</span>d’"écono-rigolo"<span> </span>acculé
dans ses derniers retranchements avec les menaces du genre " <em>Au prochain
échange à la con, j'éradique le fil</em>".<span>
</span>Menaces qu’il n’hésite pas à mettre en application.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Poussé
par un certain penchant masochiste, j’ai cependant continué à parcourir leur
prose récente pour constater que leur principal mode de fonctionnement est
la citation d’articles de la presse anglo-saxonne sans réelle valeur ajoutée,
et leur fond de commerce l’ironie, le second degré, la "private
joke" pour spécialistes érigée en subtilité suprême. Ils ne vont pas
jusqu’à parler latin mais certains de leurs commentateurs habituels le font
comme par, <a href="http://forum.econoclaste.free.fr/read.php?3,4527,4527">ici</a>.
Ca ne vous évoque rien ? Molière ? Les médecins ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Si
vous cherchez des explications claires et argumentées sur la crise, passez
votre chemin (et lisez plutôt le dernier bouquin de F.Lordon), vous n’en
trouverez pas vraiment. Ainsi, <a href="http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2008/12/07/1497-les-causes-de-la-crise-financiere-en-un-schema">un
schéma sur la crise</a> digne d’intérêt selon eux (même si franchement ce n’est
pas très clair pour un profane) est cité tel quel. On aurait aimé quelques
explications supplémentaires de leur part sur par exemple (au hasard) comment
la baisse des salaires (conséquence directe du libre échange et de la pression
actionnariale) a forcé à l’endettement les ménages pour assurer les débouchés à
la production. </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Ils
ont aussi un fâcheux penchant à très souvent présenter les choses d’une manière
abusivement utilitariste comme <a href="http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2008/12/04/1488-summers-et-le-memo-sur-la-pollution">ici</a>,
ce qui a entrainé la réponse immédiate de l’économiste cité : "<em>Et le
post que vous citez est à mes yeux exactement le genre d’imposture
intellectuelle qui discrédite l’économie dans le débat public, quand on la
présente comme une machine à redresser les torts des ignorants</em>." Tout est
dit.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Et
je ne m’étendrai pas sur le titre racoleur de leur <a href="http://econo.free.fr/index.php">bouquin</a> que je n’ai pas lu et que je
m’abstiendrai donc de critiquer… </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>J’attends
toujours le blog généraliste qui expliquera au grand public de façon claire les
mécanismes économiques dont on nous rebat les oreilles dans la presse pour
justifier les choix politiques sans en donner un commencement de début
d’explication.</span></p>
<span style="">Frédéric, Jacques, Dominique, Jacques (un autre) <span> </span>si vous nous lisez ….</span>Le mystère Jorionurn:md5:8e3d303b598512f605e19aeab0367ead2009-01-07T19:08:00+00:00RSTMonnaieAJHBlog écoJ.GénéreuxMonnaiePlihonP.Jorion a acquis une certaine
notoriété pour avoir été, semble-t-il, l’un des premiers à prédire la crise des
subprimes. Son <a href="http://www.pauljorion.com/blog/">blog</a><span> </span>connaît un succès mérité et ses articles sont
repris régulièrement par certains sites agrégateurs et dans les médias. On
s’attend donc à voir en l’homme, qui n’est pas économiste de formation (ce qui
est plutôt encourageant), une sorte d’expert apportant au commun des mortels
des éclaircissements sur le fonctionnement de la finance, dans un langage
adapté à ses interlocuteurs. C’est ce qu’il fait … en partie. En partie
seulement car, et c’est le premier volet du mystère Jorion, le débat sur la
monnaie qu’il a initié a très vite dégénéré, P.Jorion niant sans aucun argument
convainquant un fait communément admis à savoir que les banques commerciales ont
le pouvoir de créer de la monnaie. <p><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRMI%7E1%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p>
Pour décrire ce phénomène étrange
de dénégation, je laisse la parole à un mystérieux Etienne, qui a écrit en
introduction d’<a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=684#comment-8451">un
long commentaire</a> posté en octobre 2008 à la suite de l’article<span> </span>"Tout notre débat sur la monnaie"
ce qui suit:
<blockquote><p><em>« J’ai lu la plupart des articles de ce blog, et j’y vois surtout
comment une montagne peut accoucher d’une souris : l’essentiel y réside dans
l’obstination de M. Jorion à refuser l’idée d’une création “ex nihilo” <span> </span>de monnaie par les banques commerciales, ce
qui donne lieu à de multiples considérations hasardeuses sur la nature de la
monnaie noyées au sein d’une multitude d’aspects techniques à propos de la
« vitesse de circulation » de la monnaie, qui se couvrent étrangement
chez certains blogueurs d’habits épistémologiques… Or le mécanisme de la
création monétaire n’est pas un secret, il est enseigné dans tous les lycées,
et quelques lectures ou quelques heures de cours d’économie de second degré
auraient évité à M. Jorion de s’aventurer dans des raisonnements bien
hasardeux… qui frisent parfois le pathétique. »</em></p>
</blockquote>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Et effectivement, dans le premier
manuel de classe de première déniché à la bibliothèque municipale on peut
lire ceci: <span> </span></p>
<blockquote><p>« <em>Qui a le pouvoir de créer de la monnaie ? A côté de la monnaie divisionnaire émise par le Trésor Public et de la
monnaie fiduciaire émise par la Banque centrale, la monnaie scripturale est de
loin la plus utilisée. L’essentiel de la création monétaire est donc
essentiellement le fait des banques. Les banques créent de la monnaie
scripturale à l’occasion<span> </span>des crédits
qu’elles accordent aux agents non financiers</em>. » <ins>Manuel de Sciences
économiques et sociales - Classe de première – Hatier – page 83</ins></p>
</blockquote>Et au cas où vous auriez encore
des doutes, consultons donc des ouvrages plus pointus:
<blockquote><p>« <em>Une banque crée de la monnaie lorsqu’elle acquiert des actifs non monétaires
à des agents non financiers (l’octroi d’un crédit correspond à la naissance
d’une créance supplémentaire sur le secteur non bancaire). La valeur de ces
actifs réels ou financiers figure à l’actif de la banque et la valeur de la
monnaie créée au passif. » </em><ins>Economie monétaire et financière (M.Montoussé)
– Bréal – page 79</ins></p>
</blockquote>
<blockquote><p><o:p> </o:p>« <em>Ce pouvoir hors du commun de création monétaire rend l’activité
bancaire incomparable avec tout autre type d’entreprise</em> » <ins>Economie
monétaire et financière – (M.Montoussé) - Bréal – page 53</ins> </p>
</blockquote>
<blockquote><p><em> Les banques créent de la monnaie lorsqu’elles distribuent des
crédits aux agents non financiers (ménages et entreprise), souscrivent à des
émissions de titres (notamment de l’Etat), monétisent des devises ou achètent
des actifs réels » </em><ins>Monnaie et financement de l’économie (C.Ottavj)
– Hachette – page 59</ins></p>
</blockquote>
<blockquote><p><em>« La création monétaire est le privilège des banques :
celles-ci créent de la monnaie en monétisant leurs créances et en émettant des
dettes qui ont la particularité d’être acceptées comme moyen de paiement. La
plupart du temps, les créances bancaires correspondent à des crédits : il
s’agit de la monnaie de crédit, créée ex-nihilo par les banques à l’occasion de
leurs prêts » </em><ins>La monnaie et ses mécanismes (D.Plihon) – La
Découverte – page 41</ins></p>
</blockquote><blockquote><p>« <em>La monnaie est offerte par les banques; elles créent de la monnaie par
un simple jeu d’écritures, en portant de sommes au crédit des comptes des
différents agents économiques. Elles procèdent à cette création monétaire pour
répondre aux besoins de liquidité des agents non bancaires (administrations,
ménages, entreprises)</em> » <span> </span><ins>Economie
politique – 1. Concepts de base et comptabilité nationale (J.Généreux) –
Hachette – page 102</ins></p>
</blockquote>
<blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p>« <em>D’où vient l’argent ? De rien, du vide. Du pouvoir du créateur, le
banquier</em> » <span> </span><ins>Antimanuel
d’économie (B.Maris) – Bréal – page 218</ins></p>
</blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Convaincus ? Sauf à jouer
sur les mots et les concepts, on a des difficultés à comprendre comment on peut
rejeter ce qui apparaît comme un fait incontestable. Et si, suite à un
phénomène de type hallucination collective, tous ces gens se trompaient, de
grâce Monsieur Jorion, ne nous laissez pas dans l’erreur et démontrez-le nous !
Mais par pitié, ne multipliez pas les billets car vous ne faites qu’envelopper
le sujet d’une complexité artificielle et ouvrez la porte, à chaque fois, à des
délires plus ou moins philosphicos-métaphysiques de la part de commentateurs
qui admettent (parfois) ne rien y connaître mais veulent cependant donner leur
sentiment. Tout cela n’a bien entendu pas le moindre intérêt (est-ce que l’on
demande aux gens leur "sentiment" sur le fonctionnement du cœur
humain par exemple ?) et dessert la juste cause que l’on prétend servir
(si j’ai bien compris), à savoir remettre l’Homme au centre du débat et la
finance à sa place c’est à<span> </span>dire à son
service et non le contraire comme c’est le cas actuellement. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Divers intervenants ont bien essayé
de dialoguer, d’expliquer leur compréhension des choses et d’obtenir des
clarifications de la part de P.Jorion. Ils ont visiblement tous abandonné. Et
pourtant, les propos d’un J.Jégu, d’un A.J. Holbecq, d’un P.Derudder, d’un
Armand ou d’un J.Bayard (et j’en oublie) étaient tout à fait pertinents et
permettaient à tous les lecteurs de progresser. <span> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le deuxième volet du mystère
Jorion tient à son attitude face à certains commentaires contenant des
arguments qui n’ont pas l’heur de lui plaire. Dans ces cas là, P.Jorion
pratique la censure, tout simplement ! Ceci constitue non seulement, une
atteinte à la plus élémentaire liberté d’expression,<span> </span>mais, plus grave, cela dénature le débat en
supprimant d’autorité des arguments avec lesquels on peut ne pas être d’accord,
mais qui cependant, méritent d’être pris en compte si l’on souhaite réellement
avancer. Sans parler du peu de considération que cela démontre vis-à-vis des
intervenants qui font l’effort de participer. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La censure peut se justifier en
cas de débordements comme des insultes, de la diffamation ou un comportement de
troll, elle n’est pas acceptable lorsqu’elle s’exerce de façon tout à fait
arbitraire alors que l’on prétend organiser un débat contradictoire entre
grandes personnes.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La monnaie semble être un mystère
pour P.Jorion. En ce qui me concerne, c’est P.Jorion qui constitue un mystère.<br /><br /><strong>RST</strong></p>